113-27/11/1983 : Croix Rouge : Vierge à l'enfant n° 2295-2296

Noble, la Vierge de Bâillon, sculptée dans la pierre, porte son fils sur le bras gauche. Celui-ci joue avec une colombe qu'il retient entre ses doigts. Certains croient voir en cet oiseau le symbole de l'âme des fidèles tandis que d'autres, plus nombreux, pensent que l'artiste a voulu évoquer le miracle de l'enfant Jésus modelant des oiseaux d'argile et leur donnant la vie.
Sous les traits d'une robuste paysanne, tête nue, ses longs cheveux tombant sur ses épaules, la Vierge de Genainville, taillée dans le bois, tient fermement sur son genou droit un enfant assis, au regard éveillé, qui lui ressemble étrangement et auquel elle tend une rose. Dans l'iconographie chrétienne, cette fleur représente la coupe qui servit à recueillir le sang du Christ , plus fréquemment, elle symbolise les plaies qui meurtrirent le corps du Crucifié. A Genainville comme à Bâillon, l'enfant joue avec l'oiseau. Il écarte ses ailes comme s'il se préparait à lui rendre la liberté. Ce geste tout simple en apparence est lourd de signification si l'on considère que dans cette symbolique, la colombe est fondamentalement un emblème de paix, de pureté et d'espérance. ( source : portail du timbre )

Dessin  :  Cécile GUILLAME

Gravure  :  Albert  DECARIS ( signature )

Impression  :  Taille-douce       Tirage  :  3 500 000 paires

1er  jour  le  26  et  27  novembre  1983    

Retrait  le  16  novembre  1984