002-04/11/2000 : Faune en voie de disparition n° 3360-3361

Émission commune France - Nouvelle-Zélande

Faune en voie de disparition

Dessin  :  Christophe  DROCHON  ( signature )

Timbre  à  date  :  Marc  TARASKOFF

Impression  :  Héliogravure          Tirage  :  9 281 120 ex

1er  jour  le  04  novembre  2000          Retrait  le  12  octobre  2001

Faucon crécerellette de France

Ces deux timbres nous alertent sur deux espèces menacées de disparition. Faire leur connaissance dans leurs biotopes, n'est-ce pas déjà les aimer, donc les protéger?
Le faucon crécerellette (Falco naumanni) Falconidé, espèce mondialement menacée, est un rapace diurne qui ressemble au faucon crécerelle. En France, il ne niche qu'en Provence, en petites colonies, dans les rochers calcaires des garrigues et les vieux édifices. Migrateur, il quitte son aire de nidification dès l'automne pour le sud de l'Espagne et l'Afrique. Depuis deux ans, il bénéficie, dans la plaine de la Crau, d'une campagne de surveillance de ses sites de reproduction et d'aménagement de ses lieux de vie. La création d'exclos aux hautes herbes où se développent les gros insectes, ses proies préférées, l'entretien des vieux bâtiments et des toits des bergeries, l'installation de nichoirs bien adaptés ont déjà fait la preuve de leur efficacité.( https://www.laposte.fr/toutsurletimbre )

Kiwi de Nouvelle-Zélande

Le kiwi commun (Aptéryx australis) Aptérygidé est l'emblème de la Nouvelle-Zélande. Son nom de famille dit qu'il est sans ailes, et l'ordre des Ratites dont il fait partie en indique la raison: son sternum est plat, dépourvu de bréchet où s'insèrent les muscles des ailes. C'est un coureur rapide aux pattes courtes, robustes, avec des griffes acérées. Kiwi est son cri. Il pèse le poids d'une poule, pond un ou deux œufs de 450 g environ que couve le mâle. Son odorat, fait rare chez les oiseaux, est très fin grâce à deux narines situées à la base d'un long bec avec lequel il attrape vers, insectes et larves. Oiseau nocturne, il a survécu, caché le jour dans des trous. L'homme lui fit la chasse. Il eut à redouter les chiens, les pièges à opossums... Un changement dans le comportement du public et une rigoureuse législation ne manqueront pas de sauver le précieux kiwi. ( https://www.laposte.fr/toutsurletimbre )